Jean de la Croix, chevalier et seigneur de Laval
époux de Marie Pasquier (à droite)
Ecole française du XVIIIe siècle
époux de Marie Pasquier (à droite)
Ecole française du XVIIIe siècle
Portrait de Madame Lacroix-Laval
par Pierre Martin Barat, 1775
par Pierre Martin Barat, 1775
Antoine Barthélemy de Vire Duliron de Montivers
1750, par François Dagobert Jouvenet (1688-1756).
1750, par François Dagobert Jouvenet (1688-1756).
Représenté ici, le capitaine d'infanterie Antoine Barthélemy de Vire Duliron de Montivers aux Indes, aux côtés d'un jeune garçon noir et de son singe "Coco". Derrière eux, un paysage qui évoque un comptoir de la Compagnie Française des Indes Orientales.
À la date indiquée sur et au revers de la toile - 1750 - la Compagnie est fermement installée en Inde. Joseph François Dupleix, qui la dirige, mène une politique agressive contre les Britanniques et forge des alliances avec les dirigeants locaux de l'Inde du Sud.
La famille Vire du Liron demeure depuis le XVIIe siècle au château de Montivert. Des documents du cadastre et des actes notariés révèlent son histoire et celle de ses propriétaires.
Au milieu du XVIIIe siècle, le château est modifié par Gabrielle Vire du Liron puis, vers 1830 par Charles-Henri Duliron. En 1841, Marie Joséphine Amicie de Vire Duliron de Montivers, fille unique de Charles-Henri Duliron et Elisabeth de Lacroix-Laval tous deux décédés, devient maîtresse des lieux. Elle y réside avec son époux et cousin Antoine-Louis de Lacroix- Laval. A la mort de ce dernier, Amicie lègue le château à son fils Rémy Boussin, Comte de Lacroix-Laval (1847-1921) et à son épouse Cécile de Noailles (1854-1943) soeur d'Amblard de Noailles, Vicomte de Noailles (1856-1926).
Antoine de la Croix-Laval
(1708-1781)
(1708-1781)
L’abbé Antoine de Lacroix-Laval (1708-1781), trésorier de France à Lyon, vicaire général de l’archevêché et fondateur de l’école de dessin, est le frère de Jean de Lacroix-Laval (1705-1764), Conseiller à la Cour des Monnaies de Lyon.
Ami du le célèbre architecte Jacques-Germain Soufflot (architecte du Panthéon), il préside au choix de ce dernier pour fournir à Jean de Lacroix-Laval les plans de sa demeure qui deviendra l'emblématique Hôtel Lacroix-Laval, de Lyon. C'est ce même abbé qui poussa son cousin Antoine Barthélemy de Vire Duliron de Montivers (Château de Montivert), dans les bras de la Compagnie de Indes pour y faire fortune. |
Adrien Maurice de Noailles
(1678-1766)
(1678-1766)
Comte d'Ayen puis 3e duc de Noailles, marquis de Montclar, comte de La Motte-Tilly et de Nogent-le-Roi, vicomte de Carlux, Adrien Maurice de Noailles est un militaire français né le en 1678, fait maréchal de France en 1734, et mort le 24 juin 1766.
Fils d'Anne Jules de Noailles (1650–1708), 2e duc de Noailles, et de la duchesse née Françoise de Bournonville (1656-1748), il fait un mariage extrêmement avantageux en épousant le 31 mars 1698 Françoise Charlotte d'Aubigné (1684-1739), nièce et héritière de Mme de Maintenon.
Ayant montré, dans sa jeunesse, de grandes qualités de soldat, il accomplit une longue carrière militaire, aux états de service impressionnants. Capitaine de la première compagnie des Gardes du corps, il est brigadier le 17 janvier 1702, maréchal de camp en 1704, lieutenant général en 1706.
À la suite de son père, il est gouverneur du Roussillon du 6 mars 1698 à sa mort. Parallèlement, il est gouverneur du Berry du 14 mars 1698 à 1715.
Il participe à sept campagnes en Catalogne pendant la guerre de Succession d'Espagne (1710-1713), d'abord sous les ordres de son père, et prend la place de Gijón en plein hiver.
Cette brillante carrière militaire est entrecoupée de responsabilités financières de premier plan. Nommé président du Conseil des finances le 15 septembre 1715, il démissionne de cette fonction le 28 janvier 1718 pour être alors admis au Conseil de régence.
Dans la gestion des finances de la Régence, il parvient à éviter une banqueroute totale au prix de plusieurs banqueroutes partielles. Confronté à des finances délabrées à la suite de la guerre de succession d'Espagne, il mit toute son énergie à les redresser et à mieux contrôler les financiers, avec l'aide des frères Paris, grâce à l'opération du visa, sur les papiers royaux et sur les receveurs généraux des finances. Il est ensuite responsable de la chambre de justice qui deux ans plus tard condamne à de lourdes amendes la plupart des financiers du royaume.
Il fait, après cela, la campagne d'Allemagne de 1734 pendant la guerre de Succession de Pologne (1733-1738), sous les ordres du maréchal de Berwick. Il est élevé à la dignité de maréchal de France le 14 juin 1734 après le siège de Philippsbourg. Pourtant, c'est un militaire sans génie, dont les exploits – Figuières en 1709, Ettlingen en 1734 – révèlent au mieux de l'habileté et du courage.
Pendant la guerre de Succession d'Autriche, il est commandant en chef de l'armée d'Allemagne et fait la campagne de Flandre de 1745 aux côtés de Louis XV. Sous son commandement, l'armée française, le 27 juin 1743, est prise de panique à Dettingen et subit une défaite humiliante, dans laquelle il porte certainement une part de responsabilité. Mais, l'année suivante, il parvient à expulser les Autrichiens d'Alsace, même s'il laisse passer l'occasion de leur infliger de lourdes pertes au moment où leur armée traverse le Rhin. Il est doyen des maréchaux de France en 1748.
Le 10 mars 1743, il est nommé ministre d'État. Toujours partisan de rigueur financière, il donne à Louis XV des conseils de fermeté en matière fiscale, qui ne seront pas écoutés.
Il est secrétaire d'État aux Affaires étrangères du 26 avril au 19 novembre 1744. Il est du parti de ceux qui estiment qu'il est impossible d'empêcher les Habsbourg de reprendre le titre impérial et préconise un rapprochement avec l'Autriche pour contrer l'Angleterre. Il effectue ensuite plusieurs missions diplomatiques, s'efforçant, en 1746, d'améliorer les relations avec l'Espagne, et joue un rôle réel en matière internationale. Il siège au Conseil jusqu'au 28 mars 1756, date à laquelle il se retire en raison de son âge.
Il est chevalier de la Toison d'or en 1702, grand d'Espagne de 1re classe en 1711, en récompense de ses services durant la guerre de Succession d'Espagne, et chevalier du Saint-Esprit en 1724.
Saint-Simon, dans ses Mémoires, persifle à son propos : « Le serpent qui tenta Ève, qui renversa Adam par elle, et qui perdit le genre humain, est l’original dont le duc de Noailles est la copie la plus exacte, la plus fidèle, la plus parfaite. »
Fils d'Anne Jules de Noailles (1650–1708), 2e duc de Noailles, et de la duchesse née Françoise de Bournonville (1656-1748), il fait un mariage extrêmement avantageux en épousant le 31 mars 1698 Françoise Charlotte d'Aubigné (1684-1739), nièce et héritière de Mme de Maintenon.
Ayant montré, dans sa jeunesse, de grandes qualités de soldat, il accomplit une longue carrière militaire, aux états de service impressionnants. Capitaine de la première compagnie des Gardes du corps, il est brigadier le 17 janvier 1702, maréchal de camp en 1704, lieutenant général en 1706.
À la suite de son père, il est gouverneur du Roussillon du 6 mars 1698 à sa mort. Parallèlement, il est gouverneur du Berry du 14 mars 1698 à 1715.
Il participe à sept campagnes en Catalogne pendant la guerre de Succession d'Espagne (1710-1713), d'abord sous les ordres de son père, et prend la place de Gijón en plein hiver.
Cette brillante carrière militaire est entrecoupée de responsabilités financières de premier plan. Nommé président du Conseil des finances le 15 septembre 1715, il démissionne de cette fonction le 28 janvier 1718 pour être alors admis au Conseil de régence.
Dans la gestion des finances de la Régence, il parvient à éviter une banqueroute totale au prix de plusieurs banqueroutes partielles. Confronté à des finances délabrées à la suite de la guerre de succession d'Espagne, il mit toute son énergie à les redresser et à mieux contrôler les financiers, avec l'aide des frères Paris, grâce à l'opération du visa, sur les papiers royaux et sur les receveurs généraux des finances. Il est ensuite responsable de la chambre de justice qui deux ans plus tard condamne à de lourdes amendes la plupart des financiers du royaume.
Il fait, après cela, la campagne d'Allemagne de 1734 pendant la guerre de Succession de Pologne (1733-1738), sous les ordres du maréchal de Berwick. Il est élevé à la dignité de maréchal de France le 14 juin 1734 après le siège de Philippsbourg. Pourtant, c'est un militaire sans génie, dont les exploits – Figuières en 1709, Ettlingen en 1734 – révèlent au mieux de l'habileté et du courage.
Pendant la guerre de Succession d'Autriche, il est commandant en chef de l'armée d'Allemagne et fait la campagne de Flandre de 1745 aux côtés de Louis XV. Sous son commandement, l'armée française, le 27 juin 1743, est prise de panique à Dettingen et subit une défaite humiliante, dans laquelle il porte certainement une part de responsabilité. Mais, l'année suivante, il parvient à expulser les Autrichiens d'Alsace, même s'il laisse passer l'occasion de leur infliger de lourdes pertes au moment où leur armée traverse le Rhin. Il est doyen des maréchaux de France en 1748.
Le 10 mars 1743, il est nommé ministre d'État. Toujours partisan de rigueur financière, il donne à Louis XV des conseils de fermeté en matière fiscale, qui ne seront pas écoutés.
Il est secrétaire d'État aux Affaires étrangères du 26 avril au 19 novembre 1744. Il est du parti de ceux qui estiment qu'il est impossible d'empêcher les Habsbourg de reprendre le titre impérial et préconise un rapprochement avec l'Autriche pour contrer l'Angleterre. Il effectue ensuite plusieurs missions diplomatiques, s'efforçant, en 1746, d'améliorer les relations avec l'Espagne, et joue un rôle réel en matière internationale. Il siège au Conseil jusqu'au 28 mars 1756, date à laquelle il se retire en raison de son âge.
Il est chevalier de la Toison d'or en 1702, grand d'Espagne de 1re classe en 1711, en récompense de ses services durant la guerre de Succession d'Espagne, et chevalier du Saint-Esprit en 1724.
Saint-Simon, dans ses Mémoires, persifle à son propos : « Le serpent qui tenta Ève, qui renversa Adam par elle, et qui perdit le genre humain, est l’original dont le duc de Noailles est la copie la plus exacte, la plus fidèle, la plus parfaite. »
Françoise Charlotte d'Aubigné
(1684-1739) Petite-fille de Constant d'Aubigné et la nièce de madame de Maintenon, favorite du roi Louis XIV.
Elle épouse Adrien Maurice de Noailles et, à la mort de madame de Maintenon, hérite de sa fortune et du château de Maintenon. |
Philippe de Noailles
(1715-1794)
(1715-1794)
Comte de Noailles, duc de Mouchy (1747), prince de Poix (1729), Philippe de Noailles est né à Paris le 27 décembre 1715 et meurt guillotiné à Paris le 27 juin 1794.
Fils cadet d'Adrien Maurice de Noailles (1678–1766), 3e duc de Noailles et maréchal de France, et de la duchesse née Françoise Charlotte d'Aubigné (1684-1739), nièce et héritière de Madame de Maintenon. Philippe de Noailles, titré à sa naissance comte de Noailles, hérite en 1729 de sa tante, Marguerite Thérèse Rouillé de Meslay, duchesse de Richelieu, la principauté de Poix. En 1747, il reçoit le titre espagnol de duc de Mouchy. En 1765, le titre de principauté est confirmé à sa terre de Poix par le Roi de France (Louis XV) et un titre de duc de Poix lui est conféré en 1767 (titre de duc à brevet d'honneur, en principe non transmissible).Grand d'Espagne de 1re classe le 20 janvier 1741, il devient chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le 11 avril 1743, chevalier de l'ordre de la Toison d'or le 27 mai 1746 et chevalier de l'ordre du Saint-Esprit le 7 juin 1767. Philippe de Noailles épouse par contrat le 19 novembre 1741 Anne Claude Louise d'Arpajon (1729-1794). |
Louis Marc Antoine de Noailles
Vicomte de Noailles
Vicomte de Noailles
Fils cadet de Philippe de Noailles (1715-1794), duc de Mouchy, maréchal de France, et de la duchesse, née Anne Claude Louise d'Arpajon (1729-1794) que la future reine Marie-Antoinette surnommera : Madame l'étiquette.
De 1779 à 1781, il suit son beau-frère, La Fayette, engagé dans la guerre d'indépendance des États-Unis. Il participe à trois combats en mer, à la prise de Grenade, à l'attaque de Savannah. Aux côtés de Rochambeau, il règle la capitulation de Yorktown. En 1780, il est décoré de l'Ordre royal et militaire de Saint Louis et devient mestre de camp commandant le régiment du Roi. En 1788, il est colonel commandant le régiment des chasseurs d'Alsace. Le 28 janvier 1789, il est nommé grand bailli d'épée de Nemours. En mars 1789, il préside l'assemblée des trois ordres du Baillage de Nemours et l'assemblée particulière de la noblesse. Cette assemblée l'élit député de la Noblesse aux États généraux de 1789 en acceptant le principe de l'égalité des impôts et celui d'un cahier commun. Il siège aux Etats-Généraux avec son frère aîné le prince de Poix, et avec son beau-frère, La Fayette. Acquis aux idées nouvelles. Il joue un rôle important dans l'abolition des privilèges lors de la nuit du 4 août 1789, se signalant par son enthousiasme. Il siège ensuite à l'Assemblée constituante jusqu'à l'automne 1791, s'impliquant activement dans la Révolution. Au milieu de 1790, il appartient aux Jacobins, puis passe aux Feuillants au milieu de 1791, et en février 1791, il préside l'Assemblée constituante. Lors du retour de la famille royale après l'évasion manquée des 20 et 21 juin 1791, il sauve de justesse Marie-Antoinette de la foule. Il est affecté le 28 novembre 1791 à l'armée du Nord avec le grade de maréchal de camp. Son frère ayant émigré, il se trouve suspect et quitte la France pour la Grande-Bretagne, puis pour les États-Unis en mai 1792. Il y retrouve plusieurs autres constituants aussi émigrés, Briois de Beaumetz, Talleyrand, La Rochefoucaud Liancourt. Restée en France, son épouse est guillotinée le 22 juillet 1794, avec sa mère et sa grand-mère. Elles sont inhumées au Cimetière de Picpus. |
Jean de Lacroix-Laval
(1705-1764) |
Bonne Dervieu de Villieu
(1714-1794) Seconde épouse de Jean de Lacroix-Laval (1705-1764) |
Gabriel Dervieu de Villieu
(1675-1745)
Père de Bonne Dervieu de Villieu
(1675-1745)
Père de Bonne Dervieu de Villieu
Jean Pierre Philippe Anne de Lacroix-Laval
(1744-1793) Chevalier d'Honneur à la Cour des Monnaies Commissaire de la Noblesse de Lyon en 1789 Père de ceux qui deviendront Maires de Lyon et de Charbonnières-les-Bains au début du XIXème, il est décapité à Lyon le 24 décembre 1793. *D'avantages de détails en provenance des archives départementales du Rhône seront partagés avec vous très prochainement et ici-même. Merci de votre patience. |
Jean de Lacroix-Laval
(1782-1860)
Maire de Lyon, connu également comme le plus riche marchand de la ville
Député sous la Restauration, Président de l'administration des Hôpitaux de Lyon
(1782-1860)
Maire de Lyon, connu également comme le plus riche marchand de la ville
Député sous la Restauration, Président de l'administration des Hôpitaux de Lyon
Son père a été décapité le 24 décembre 1793 sur la place des Terreaux à Lyon. Le fameux "Hôtel Lacroix-Laval" réalisé par Soufflot, fût alors saisi puis restitué en 1794 à Jean. Malgré la perte de son père ainsi mort en place publique à Lyon, il devient sous l'Empire une des principales fortunes de Lyon, il devient même adjoint au maire à la Restauration.
En 1826, devenu le plus riche marchand de Lyon, il devient Maire de Lyon et compte parmi les ultras. Sous son mandat, les rues lyonnaises sont pavées, l'école de la Martinière est inaugurée, il lance l'aménagement de l'insalubre presqu'île de Perrache avec la construction de l'église Saint-Blandine, des entrepôts de sel et le somptueux Grand-Théâtre de Lyon qui deviendra l'opéra. Le Maire réactionnaire doit faire face à une opposition virulente de plus en plus libérale. Il tente vainement de faire interdire le rassemblement triomphal organisé pour la venue à Lyon de La Fayette début septembre 1829. En 1830, présent à Paris pour féliciter le Roi de la prise d'Alger, il assiste aux Trois Glorieuses. Cette révolution marque la fin de son mandat de maire. Il décède 30 ans plus tard au château d'Orliénas |
Félicie de Lacroix-Laval
(1810-1843)
(1810-1843)
Soeur d'Antoine Louis de Lacroix-Laval (1814-1876), fille de Jean de Lacroix-Laval (1782-1860) et Marie Louise MOGNIAT de L'ÉCLUSE (1789-1815). Elle épouse le 19 mai 1831 Benoît Gabriel Hélène de RIVERIEULX de VARAX (1804-1880), dont le portrait est ci-dessous. Ils eurent 7 enfants, dont Paul, Emmanuel et Régis (au dessous). |
Marie Joséphine Amicie Vire Duliron de Montivers (1820-1900)
& le Comte Antoine Louis de Lacroix-Laval (1814-1876)
& le Comte Antoine Louis de Lacroix-Laval (1814-1876)
Mariés le 2 juin 1841. Elle, apporte la propriété de Montivert (ou Montivers). Lui, fils du Maire de Lyon, agrandit le domaine, et ils reconstruisent ensemble et en totalité le château, voulu au comble du confort et de la modernité urbaine de l'époque, avec l'architecte Lyonnais Pierre Martin à la manoeuvre.
On retrouve leurs empruntes dans divers endroits du château. |
Orpheline peu avant son mariage à 21 ans, Marie Joséphine Amicie VIRE DU LIRON de MONTIVERS est la fille de Charles Henri VIRE DU LIRON de MONTIVERS (1798-/1841) et d'Elisabeth de LACROIX LAVAL 1801-/1841). L'histoire n'explique pas le décès qui semble simultané de ses parents.
Sont témoins à son mariage :
- Benoît Gabriel Hélène de RIVERIEULX de VARAX (1804-1880),
- Louis Pierre BELLET de SAINT TRIVIER, Vicomte de Saint Trivier (1760-1851),
- Augustin Joseph Dominique PASSERAT de SILANS, Baron de Silans (1807-1892),
- Hippolyte Fils BELLET de SAINT TRIVIER (†1841),
- Joseph Gabriel Alfred de LA VILLENEUVE, Vicomte de La Villeneuve (1808-?)
De se mariage naissent:
- Jeanne BOUSSIN de LA CROIX LAVAL (1842-?)
- Eugène BOUSSIN de LA CROIX LAVAL (1844-?)
- Marie Antoinette Azélie de LA CROIX LAVAL (1845-1913), mariée le 4 novembre 1867 avec François Marie Samuel BELLET de TAVERNOST de SAINT TRIVIER (1841-1902)
- Rémy BOUSSIN de LA CROIX LAVAL, Comte de La Croix Laval et Zouave pontifical (1847-1921) marié le 5 juillet 1877 avec Cécile de NOAILLES (1854-1943), ils sont les parents du Comte Maurice de Lacroix-Laval (voir plus bas)...
Aurore-Marie de Saint-Aubain
née Aurore-Marie Victoire de Lacroix-Laval
(Lyon 1863 - Rochetaillée 1894)
née Aurore-Marie Victoire de Lacroix-Laval
(Lyon 1863 - Rochetaillée 1894)
Femme de lettres française. Elle épousa à 17 ans, en 1880, Albin de Saint-Aubain (1858-1918) d'une dynastie de soyeux lyonnais anoblie sous le Premier Empire.
Après un exil temporaire de sa famille en Belgique, opposée à la guerre franco-prussienne et à la Commune de Paris (juillet 1870 – septembre 1871), Aurore-Marie de Lacroix-Laval a suivi des études dans différentes institutions religieuses lyonnaises (1871-1877), où elle a appris les Humanités. Un séjour à Paris de 1877 à 1879 lui a fait connaître les cénacles et les salons culturels parisiens, où sa vocation poétique est née au contact du Parnasse. Deux rencontres décisives avec Victor Hugo puis Leconte de Lisle l'ont encouragée à publier à seize ans son premier recueil de vers, « Le Cénotaphe théogonique », déjà marqué par une tonalité nostalgique et antiquisante, une préciosité lexicale extrême et un narcissisme introspectif radical, chaque poème constituant une sorte de manifeste élogieux dédié à sa propre beauté.
Adoubée par les parnassiens, Aurore-Marie de Lacroix-Laval, de retour à Lyon, mène une vie mondaine et de salon, au sein de la haute société industrielle et aristocratique de la capitale des Gaules. Sa fortune faisant d'elle un très beau parti à conquérir, conjuguée à son intelligence et à son physique hors des normes de son temps, elle parvient à choisir elle-même son promis, l'industriel et mécène Albin de Saint-Aubain, qu'elle épouse en juillet 1880, ce qui provoque un premier scandale parmi ses contemporains.
Mère d'une petite fille, Lise, notre poétesse multiplie les recueils de vers (« Églogues platoniques » (1882), « L'Amphiparnasse du XIXe siècle » (1884), « Épitaphes pour une culture enfuie » (1885), « Lambes gnostiques » (1887)). Elle opte pour une métrique libre, une forme de poésie non définie, riche en correspondances et métaphores, en emprunts à la culture antique, un éloge de l'art pour l'art mâtiné de symbolisme. Elle effectue plusieurs séjours à Londres, Florence, Venise, Paris et Bruxelles.
Son engagement artistique devient politique à partir de 1886 : fréquentant les milieux monarchistes, elle s'engage auprès de la duchesse d'Uzès et défend la cause du Général Boulanger, tout en devenant l'amie de Marguerite de Bonnemain, sa maîtresse.
A compter du recueil manifeste « La Nouvelle Aphrodite », paru en 1888, la sensualité érotique de ses vers, sous-jacente dès l'origine, se fait plus lascive, plus sulfureuse, influencée par le saphisme. Elle publie en 1890, sous le pseudonyme de Faustine, un roman scandaleux : « Le Trottin », histoire d'une jeune femme de vingt-cinq ans, Cléore de Cresseville, qui se prostitue travestie en fillette et devient tenancière d'un bordel pour clientes homosexuelles pédophiles, dont les petites pensionnaires ont entre sept et quatorze ans !
La rumeur publique lui attribue rapidement la maternité de l'ouvrage obscène mais aussi la mise en pratique des mœurs déviantes qu'elle dépeint avec un réalisme à la fois cru et ampoulé par les surcharges décoratives décadentes (insistance par exemple, sur l'excitation procurée par le toucher, le contact avec les étoffes constituant la lingerie des juvéniles prostituées).
D'une santé fragile, victime de différentes fausses-couches, Aurore-Marie de Saint-Aubain meurt poitrinaire à 31 ans, deux ans après avoir publié son dernier recueil « Psychés gréco-romaines », et avoir laissé plusieurs poèmes inédits qu'elle comptait regrouper sous le titre explicite « Pages arrachées au pergamen de Sodome », édités à titre posthume par Mireille Havet en 1924.
La fin de sa vie a été troublée par plusieurs scandales : soupçonnée un temps d'être liée à un crime sexuel à caractère pédophile (l'affaire Hubeau, du nom du coupable guillotiné en 1892), on lui a prêté une liaison adultère avec le compositeur Claude Debussy. Les derniers mois de sa vie, elle aurait usurpé l'identité de sa fille Lise, disparue accidentellement en juillet 1893.
Aurore-Marie de Saint-Aubain était petite de taille et délicate. Elle s'exprimait d'une petite voix douce, enfantine et candide. Les contemporains ont vanté la beauté de ses yeux couleur d'ambre, au regard halluciné, et de sa chevelure châtain clair cendrée et miellée coiffée de boucles anglaises, son teint diaphane et rose, éléments qui rachetaient une poitrine réduite, un visage triangulaire malingre et un long nez.
Elle a été l'amie de Mallarmé, d'Oscar Wilde, de Leconte de Lisle, de Joris-Karl Huysmans et de François Coppée. Admirée de Colette, de Mireille Havet, plus tard de Marlène Dietrich, de Deanna Shirley De Beaver de Beauregard, la célèbre actrice interprète du film hollywoodien « Letter from an unknown woman » (1948) et d'Alain Robbe-Grillet (particulièrement marqué par « Le Trottin »), elle est devenue une icône « vintage » des milieux lesbiens.
D'avantage de détails sur elle et son oeuvre : http://bazarnaum2.blogspot.ch/2011/12/
Après un exil temporaire de sa famille en Belgique, opposée à la guerre franco-prussienne et à la Commune de Paris (juillet 1870 – septembre 1871), Aurore-Marie de Lacroix-Laval a suivi des études dans différentes institutions religieuses lyonnaises (1871-1877), où elle a appris les Humanités. Un séjour à Paris de 1877 à 1879 lui a fait connaître les cénacles et les salons culturels parisiens, où sa vocation poétique est née au contact du Parnasse. Deux rencontres décisives avec Victor Hugo puis Leconte de Lisle l'ont encouragée à publier à seize ans son premier recueil de vers, « Le Cénotaphe théogonique », déjà marqué par une tonalité nostalgique et antiquisante, une préciosité lexicale extrême et un narcissisme introspectif radical, chaque poème constituant une sorte de manifeste élogieux dédié à sa propre beauté.
Adoubée par les parnassiens, Aurore-Marie de Lacroix-Laval, de retour à Lyon, mène une vie mondaine et de salon, au sein de la haute société industrielle et aristocratique de la capitale des Gaules. Sa fortune faisant d'elle un très beau parti à conquérir, conjuguée à son intelligence et à son physique hors des normes de son temps, elle parvient à choisir elle-même son promis, l'industriel et mécène Albin de Saint-Aubain, qu'elle épouse en juillet 1880, ce qui provoque un premier scandale parmi ses contemporains.
Mère d'une petite fille, Lise, notre poétesse multiplie les recueils de vers (« Églogues platoniques » (1882), « L'Amphiparnasse du XIXe siècle » (1884), « Épitaphes pour une culture enfuie » (1885), « Lambes gnostiques » (1887)). Elle opte pour une métrique libre, une forme de poésie non définie, riche en correspondances et métaphores, en emprunts à la culture antique, un éloge de l'art pour l'art mâtiné de symbolisme. Elle effectue plusieurs séjours à Londres, Florence, Venise, Paris et Bruxelles.
Son engagement artistique devient politique à partir de 1886 : fréquentant les milieux monarchistes, elle s'engage auprès de la duchesse d'Uzès et défend la cause du Général Boulanger, tout en devenant l'amie de Marguerite de Bonnemain, sa maîtresse.
A compter du recueil manifeste « La Nouvelle Aphrodite », paru en 1888, la sensualité érotique de ses vers, sous-jacente dès l'origine, se fait plus lascive, plus sulfureuse, influencée par le saphisme. Elle publie en 1890, sous le pseudonyme de Faustine, un roman scandaleux : « Le Trottin », histoire d'une jeune femme de vingt-cinq ans, Cléore de Cresseville, qui se prostitue travestie en fillette et devient tenancière d'un bordel pour clientes homosexuelles pédophiles, dont les petites pensionnaires ont entre sept et quatorze ans !
La rumeur publique lui attribue rapidement la maternité de l'ouvrage obscène mais aussi la mise en pratique des mœurs déviantes qu'elle dépeint avec un réalisme à la fois cru et ampoulé par les surcharges décoratives décadentes (insistance par exemple, sur l'excitation procurée par le toucher, le contact avec les étoffes constituant la lingerie des juvéniles prostituées).
D'une santé fragile, victime de différentes fausses-couches, Aurore-Marie de Saint-Aubain meurt poitrinaire à 31 ans, deux ans après avoir publié son dernier recueil « Psychés gréco-romaines », et avoir laissé plusieurs poèmes inédits qu'elle comptait regrouper sous le titre explicite « Pages arrachées au pergamen de Sodome », édités à titre posthume par Mireille Havet en 1924.
La fin de sa vie a été troublée par plusieurs scandales : soupçonnée un temps d'être liée à un crime sexuel à caractère pédophile (l'affaire Hubeau, du nom du coupable guillotiné en 1892), on lui a prêté une liaison adultère avec le compositeur Claude Debussy. Les derniers mois de sa vie, elle aurait usurpé l'identité de sa fille Lise, disparue accidentellement en juillet 1893.
Aurore-Marie de Saint-Aubain était petite de taille et délicate. Elle s'exprimait d'une petite voix douce, enfantine et candide. Les contemporains ont vanté la beauté de ses yeux couleur d'ambre, au regard halluciné, et de sa chevelure châtain clair cendrée et miellée coiffée de boucles anglaises, son teint diaphane et rose, éléments qui rachetaient une poitrine réduite, un visage triangulaire malingre et un long nez.
Elle a été l'amie de Mallarmé, d'Oscar Wilde, de Leconte de Lisle, de Joris-Karl Huysmans et de François Coppée. Admirée de Colette, de Mireille Havet, plus tard de Marlène Dietrich, de Deanna Shirley De Beaver de Beauregard, la célèbre actrice interprète du film hollywoodien « Letter from an unknown woman » (1948) et d'Alain Robbe-Grillet (particulièrement marqué par « Le Trottin »), elle est devenue une icône « vintage » des milieux lesbiens.
D'avantage de détails sur elle et son oeuvre : http://bazarnaum2.blogspot.ch/2011/12/
Marquise Valérie de Vincens de Causans
(1820-1866) née Comtesse de Lacroix-Laval Epouse du Marquis Armand de Vincent de Causans Recherches en cours... |
Malcy Elisabeth CLARY
(1861-1849) Elle était la petite nièce de Bernardine Eugénie Désirée Clary, Reine de Suédé et de Norvège. Elle épousa le 17 septembre 1885 le Comte Ferdinand de Lacroix-Laval (1858-1942) |
Maurice Marie Léon Gabriel Boussin de Lacroix-Laval
(1883-1932)
(1883-1932)
Il est le fils de Marie Antoine Rémy Olivier BOUSSIN de LACROIX-LAVAL (1847-1921) et de Cécile Marie Gabrielle Elisabeth de NOAILLES (1854-1943).
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Marie Marguerite Antoinette Félicie Françoise "Thérèse" de la Rivoire de la Tourette
épouse du Comte Maurice Boussin de Lacroix-Laval
(1887-1978)
épouse du Comte Maurice Boussin de Lacroix-Laval
(1887-1978)
Elle est la fille de Marie Félix Antoine "Emmanuel" de LA RIVOIRE de LA TOURETTE (1851-1918) et Marguerite AUBRY (1857-1949).
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Comte Christian Boussin de Lacroix-Laval
(1920-1987)
(1920-1987)
Fils de Maurice Marie Léon Gabriel BOUSSIN de LACROIX-LAVAL (1883-1932) et Marie Marguerite Antoinette Félicie Françoise "Thérèse" de LA RIVOIRE de LA TOURETTE (1887-1978). Mal aidé, sa gestion aura raison de la fortune familiale.
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Marie Axelle du Port de Pontcharra
née Comtesse de Lacroix-Laval (à droite)
née Comtesse de Lacroix-Laval (à droite)
Vivant à Neuilly-sur-Seine, Axelle est, et demeurera à jamais, la dernière Comtesse de Lacroix-Laval. Elle a un fils, Florian, dont la soeur ainée (Alexia) et le père (Yvan du Port de Pontcharra) sont décédés. Héritière désignée par sa grand-mère Thérèse de Lacroix-Laval, elle finit par vendre Montivert en 1983. Axelle (à droite) est ici en photo avec Madame Moulin, en charge avec ses fils de l'intendance de Montivert à l'année. Cette photo a été prise à l'été 1980 alors que Montivert se préparait à changer de mains. |